Ce chant fut réintroduit à LLN par Roald Sieberath ( ASBO), qui retrouva la partition dans " le chansonnier des étudaints belges". Il en fit le chant officiel de l'OSC lorsqu'il fut grand Maitre en 1991-93, ce avec la bénédiction de la Gé catholique.
Usuellement on brandit sa calotte en l'air pour " Nous Calottins de l'Université" du premier couplet ensuite pour les deux derniers des autres couplets. Il est a noté que "calottin" prend ici deux "t". Cela est fait pour rappeller le mot calotte et le différencier du terme calotin qui est péjoratif.
Aux jours de fièvre et d'émeute et d'orage,
Quand les meneurs font marcher les pantins,
Des cris de guerre éclatent avec rage
"Bas la calotte et mort aux calottins !"
Or nous avons ramassés dans la boue
Ce sobriquet par la haine inventé
Dont on voulait nous flageller la joue, (bis)
Nous calottins de l'Université. (bis)
Et nous irons, puisqu'on nous y convie,
Dans le champs clos, et nous y resterons,
Toujours luttants, s'il le faut pour la vie,
Jusqu'au dernier, où nous triompherons.
Appel est fait à toute âme vaillante ;
L'heure est propice au courage indompté
Nous descendrons dans l'arène sanglante, (bis)
Nous, calottins de l'Université (bis)
Nous volerons, sans trêve ni relache,
Tête baissée, à tous les bons combats,
Et dans nos rangs, nul ne sera ni lâche,
Ni renégat, ni Pierre, ni Judas !
Qu'à nous voir tous au fond de la mêlée,
Toujours debout, qu'on dise avec fierté :
"Elle est là-bas, la phalange indomptée (bis)
Des calottins de l'Université !" (bis)
Viendra le jour, et l'aurore en est faite,
Où du combat nous sortirons vainqueurs,
En attendant, jamais une défaite,
Nous le jurons, n'amollira nos coeurs.
Ne connaissant ni peur ni défaillance,
Tout comme Dieu garde l'éternité,
Ils ont pour eux l'éternelle espérance, (bis)
Les calottins de l'Université (bis)