matrik historateur
Nombre de messages : 828 Age : 37 Localisation : Entre le Folklore et la Guindaille Date d'inscription : 14/02/2007
| Sujet: La femme du roulier Mar 13 Mai - 14:01 | |
| Voila ce que l'on chante à minuit dans le milieu guindaille. Mais ce n'est pas la version originale. En effet il existe plusieurs versions dont celle qui suit le chant bien connu par les étudiants. 1. Il est minuit, La femme du roulier S'en va de porte en porte, De taverne en taverne, Pour chercher son mari Tireli, Avec une lanterne. } (bis) 2. "Madam' l'hôtesse, Où donc est mon mari?" "Ton mari est ici, Il est dans la soupente, Il y prend ses ébats, Tirela, Avec notre servante." } (bis) 3. "Cochon d' mari, Pilier de cabaret, Ainsi tu fais la noce, Ainsi tu fais ripaille, Pendant que tes enfants, Tirelan, Sont couchés sur la paille." } (bis) 4. "Et toi la belle, Aux yeux de merlan frit, Tu m'as pris mon mari Je vais te prendr' mesure D'un' bonn' culott' de peau, Tirelo, Qui ne craint pas l'usure." } (bis) 5. "Tais-toi, ma femme Tais-toi, tu m' fais chi-er Dans la bonn' société Est-ce ainsi qu'on s' comporte? J' te fous mon pied dans l' cul Tirelu, Si tu n' prends pas la porte." } (bis) 6. "Pauvres enfants, Mes chers petits enfants, Plaignez votre destin Vous n'avez plus de père; Je l'ai trouve couché Tirelé, Avec une autre mère." } (bis) 7. "Il a raison, S'écrièr'nt les enfants, D'aller tirer son coup Avec la cell' qu'il aime, Et quand nous serons grands, Tirelan, Nous ferons tous de même." } (bis) 8. "Méchants enfants, Sacrés cochons d'enfants", S'écrie la mèr' furieuse Et pleine de colère "Vous serez tous cocus Tirelu, Comm' le fut votre père." } (bis) AUTRE VERSION
Ah c’est la femme, C’est la femme du roulier, Qui va de porte en porte Et de taverne en taverne Pour chercher son mari,
Tireli- Avec une lanterne.
"Madame l’hôtesse, Mon mari est-il là ?" "Oui madame, il est là. Il est dans la soupente, En train de tirer un coup,
Tirelou- Avec une servante."
"Ah, chien d’ivrogne, Retourne à ton logis. T’es là que tu t’emplis, T’es là que tu ripailles, Pendant que tes enfants
Tirelan- Sont couchés sur la paille."
"Et toi la belle, Aux yeux de merlan frit, Tu m’as pris mon mari, Je vais te prendre mesure, D’une bonne culotte de peau,
Tirelo- Qui ne craint pas l’usure."
"Tais-toi ma femme, Ferme ta gueule, tu m’fais suer. Dans la bonne société, Est-ce ainsi qu’on s’comporte ? J’te fous mon pied au cul,
Tirelu- Si tu n’prends pas la porte."
La pauvre femme S’en retourne au logis, Et dit à ses enfants : "Vous n’avez plus de père ! Je l’ai trouvé couché
Tirelé- Avec une autre mère."
"Il a raison !" S’écrièrent les enfants. "Il a raison de baiser Avec celle qu ’il aime. Et quand nous serons grands
Tirelan- Nous ferons tous de même."
"Charognes d’enfants ! Sacrés cochons d’enfants ! Lorsque vous serez grands, Croyez-en votre mère, Vous serez tous cocus,
Tirelu- Comme Monsieur votre Père."Sources: carpe diem édition 2008 http://bmarcore.club.fr/paillardes/P134.htmhttp://www.remede.org/spip/article623.html | |
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